Melaka, art et rues
Visiter la Malaisie demande quelques petits sacrifices. Je vous l'avais déjà dit, en arrivant ici, ce qui est le plus saisissant est la chaleur moite avec laquelle il faut apprendre à vivre. Ainsi, si l'envie vous prend de visiter une ville, une île, un parc, il faut prévoir de sortir pas trop tard le matin pour profiter de la matinée et de sa chaleur encore supportable. Considérez l'après-midi comme un bonus, si par chance les nuages vous protègent du soleil sans fondrent en orages.
Le parapluie sert donc principalement à se protéger de la chaleur. Il est, avec l'éventail, mon BFF.
Melaka ne déroge pas à la règle, bien au contraire puisqu'elle est située encore plus près de l'équateur que KL. En décembre, soleil plein, mes Bensimons n'ont pas fondues mais mes pieds ont bien chauffé sur l'asphalte. En juillet, couvert. Mieux? Je ne sais pas. Les Bensimons ont fait le job mais la moiteur équatoriale était vraiment palpable.
Heureusement, nous avons de gentils adolescents patients et ouverts qui nous accompagnent... autrement, l'atmosphère pourrait être vraiment électrique!
Balade principalement dans le quartier chinois, au nord ouest de la Melaka river. Comme la plupart des villes d'ici, le street art est très présent. Elise et moi sommes fans.
La boutique de Charles Cham, artiste engagé natif de Melaka, défenseur des orang outans. Comme c'est compliqué de rapporter une de ses toiles, il en a fait des tee-shirts.
Le centre historique est classé au patrimoine mondial de l'Unesco, ce qui le protège en partie. La législation n'est pas aussi stricte qu'en France concernant les rénovations. Disons que les façades sont préservées, quant à ce qui ce passe derrière, si ça ne se voit pas, on peut même rajouter des étages!
Il s'agit là d'une des plus anciennes rues où des artisans chinois exercent encore dans leur art ou métier.
Street art
Les malaisiens, et plus généralement les asiatiques, ont une passion dévorante pour les photos d'eux-même. Selfies en tout genre, poses devant tous les monuments... Il existe donc des peintures de rue permettant de se mettre en scène. Sur celle d'en dessous, deux personnes sont nécessaires pour tenir le seau et le gobelet.
Restaurant recommandé mais malheureusement fermé en juillet. Réouvrira-t-il?
La rue la plus touristique de Chinatown, Jonker Street.
Les soirs de week-ends, elle accueille un marché de nuit, où, en plus de pouvoir acheter tout plein de souvenirs (pas vraiment adaptés aux occidentaux), on peut s'asseoir pour manger aux différents stands.
Les berges de la Melaka river ont été aménagées en promenades, bordées de bars et restaurants. C'est vraiment très agréable d'y prendre un verre.
Et regardez-moi un peu ce qui se fait bronzer?! Dejà le beau spécimen. On en voit aussi à Kuala, notamment au centre equestre d'Elise. Et pas farouche mais pas agressif!
La visite ne serait pas complète sans les magnifiques arbres qui traversent les âges. Impossibles à photographier en totalité, d'où ce parti pris.
Plutôt insolite, Emmanuel nous a emmené visiter un sous marin français donné aux malaisiens pour s'entrainer. Il s'agit d'un classe Agosta 70 construit en 1979.
Le carrosse de Cendrillon, petit clin d'oeil aux cavalières ou aux princesses!
Et là, nous voici à Dysneyland. Sorti de terre et près de la mosquée de Melaka que nous n'ont pas pu voir cause Covid.